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Aparté : Surviving Progress

Une petite aparté aujourd'hui pour parler du film que je suis allé voir hier soir.

Surviving Progress est un documentaire sur la nature et les conséquences du progrès. Beaucoup de référence à l'économie américaines et ses déboires. David Suzuki qui dit “Money doesn’t stand for anything and money now grows faster than the real world. Conventional economics is a form of brain damage.”, c'est pas pire. Sur ce sujet, je vous suggère l'excellent Inside Job, qui décrit un peu la folie des subprimes, dans le détail. Je ne suis pas économiste...mais je dois avouer que j'aimerai qu'on m'explique l'idée d'une croissance économique infinie sur une planète qui a des frontières bien réelles. Je voudrais que l'on m'explique en quoi le concept des externalités (air pur, eau potable, fertilisation par les insectes) fournies par la nature peut être exclut du calcul économique tout en soutenant que ce calcul modélise correctement le monde dans lequel nous vivons.

Un des concept-clé de Surviving Progress est l'idée que tout progrès n'est pas bon. L'exemple donné par Ronald Wright est celui des chasseurs de mammouths de l'âge de pierre. Apprendre à tuer deux mammouths plutôt qu'un était un progrès. Apprendre à en tuer 200 d'un coup en faisant en sorte que le troupeau tombe en  bas d'une falaise était un progrès cul-de-sac. Cela a mené l'espèce à l'extinction, rendant la survie par la chasse difficile, voire impossible. Et notre cerveau, pour toutes nos connaissances, est encore celui qui a mené à ce genre de trait de génie. Mais nos capacités à faire des dommages sont d'autant plus grande maintenant...

Une autre des grandes idées qui mérite d'être relevée est l'idée de la civilisation unique. Durant le reste de l'histoire humaine, si un modèle échouait (babylonien, sumérien, romain, pharaonique, etc.), les autres civilisations autour sauvegardait une partie des avancées réalisées. Nous sommes, on nous le rappelle assez souvent, à une époque de mondialisation. Si ce modèle échoue, que restera-t-il?

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