Ayant parlé du Bisphénol A, il me semble important de revenir sur le concept de perturbateur endocrinien.
Tout d'abord, un perturbateur endocrinien est un molécule qui ressemble ou qui interagit avec les mêmes récepteurs que les hormones. Les hormones contrôlent plusieurs systèmes du corps (humain ou animal) et leurs effets sont multiples. Il en est de même pour les perturbateurs endocriniens.
Le problème est que la toxicité des perturbateurs endocriniens ne s'étudient pas selon les mêmes mécanismes que celle des autres composés. Typiquement, pour savoir par exemple quelle dose d'arsenic est acceptable, on trouve la dose qui tue un animal (généralement, le rat), on en fait le ratio au poids (par exemple 763 mg/kg, ce qui signifie qu'une dose de 763 mg d'arsenic tuera 50% d'une population de rat de 1kg), on inclut un facteur de sécurité, et on a la dose acceptable (comme par exemple 100 ppb d'arsenic dans le jus de fruit).
Pour un perturbateur endocrinien, le produit n'est généralement pas toxique dans le sens qu'il causera des dommages clairs à des organes ou entravera des fonctions vitales. Il causera plutôt des problèmes sur la croissance, le développement, les fonctions sexuelles ou la reproduction. Mais cet effet est subtil, et n'est pas relié à la dose, les hormones agissant alors qu'une quantité infime est présente. Donc, il est difficile de cerner la situation, difficile de dire ''C'est CE perturbateur endocrinien qui cause CETTE problématique''. Surtout dans le cocktail de produits chimiques dans lequel nous baignons.
Pour le moment, il y a peu de produits qui ont un effet de perturbateur endocrinien clair et prouvé sur l'humain. Donc, généralement, pour les produits suspectés, on établit toujours la dose permise légalement selon la méthode du ''poison'' décrite plus haut. Ce qui, évidemment, n'est pas une réelle protection si le produit s'avérait vraiment nocif...
Tout d'abord, un perturbateur endocrinien est un molécule qui ressemble ou qui interagit avec les mêmes récepteurs que les hormones. Les hormones contrôlent plusieurs systèmes du corps (humain ou animal) et leurs effets sont multiples. Il en est de même pour les perturbateurs endocriniens.
Le problème est que la toxicité des perturbateurs endocriniens ne s'étudient pas selon les mêmes mécanismes que celle des autres composés. Typiquement, pour savoir par exemple quelle dose d'arsenic est acceptable, on trouve la dose qui tue un animal (généralement, le rat), on en fait le ratio au poids (par exemple 763 mg/kg, ce qui signifie qu'une dose de 763 mg d'arsenic tuera 50% d'une population de rat de 1kg), on inclut un facteur de sécurité, et on a la dose acceptable (comme par exemple 100 ppb d'arsenic dans le jus de fruit).
Pour un perturbateur endocrinien, le produit n'est généralement pas toxique dans le sens qu'il causera des dommages clairs à des organes ou entravera des fonctions vitales. Il causera plutôt des problèmes sur la croissance, le développement, les fonctions sexuelles ou la reproduction. Mais cet effet est subtil, et n'est pas relié à la dose, les hormones agissant alors qu'une quantité infime est présente. Donc, il est difficile de cerner la situation, difficile de dire ''C'est CE perturbateur endocrinien qui cause CETTE problématique''. Surtout dans le cocktail de produits chimiques dans lequel nous baignons.
Pour le moment, il y a peu de produits qui ont un effet de perturbateur endocrinien clair et prouvé sur l'humain. Donc, généralement, pour les produits suspectés, on établit toujours la dose permise légalement selon la méthode du ''poison'' décrite plus haut. Ce qui, évidemment, n'est pas une réelle protection si le produit s'avérait vraiment nocif...
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