En ce début d'année, beaucoup de gens entreprennent de réduire leur poids, souvent par l'adoption d'un régime réduit en calorie. Dans ce contexte, les divers édulcorants apparaissent lorsqu'on veut réduire son apport calorique tout en continuant à consommer certaines produits, notamment des boissons gazeuses et jus de fruits.
L'aspartame est l'un des édulcorants utilisés afin de réduire l'apport calorique. Cet agent sucrant est chimiquement plus près des protéines que du sucre. En effet, c'est un agencement de deux acides aminés (dipeptide), soit la phénylalanine et l'acide aspartique. Une légère modification chimique (méthylation) est apporté à la partie phénylalanine. Cet modification fait en sorte que lorsque l'aspartame est digérée, en plus de l'acide aspartique et de la phénylalanine, du méthanol est libéré. C'est cela qui a mainte fois attisé des spéculations sur l'innocuité de l'aspartame. Notons que la quantité de méthanol est extrêmement faible (pour chaque gramme d'aspartame consommée, 0,11 gramme de méthanol devra être métabolisé), tout comme les dosages typiques d'aspartame, étant donné son grand pouvoir sucrant (200 fois le sucre). Cependant, ce méthanol étant relâché durant la digestion plutôt qu'absorbé au début, comparé sa toxicité à celle des jus de fruits (qui contiennent aussi de faibles doses de méthanol) me semble peut-être un peu simpliste.
Après une revue des opinions des agences règlementaires de plusieurs pays, force est de constater que les rumeurs de danger sur ce produit semblent toutes basées sur des études mal analysées ou hautement constestables. L'autorité européenne de sécurité des aliments étudie présentement un lien entre la consommation d'aspartame et les risques d'accouchement prématuré. C'est la seule étude présentement en cours sur l'aspartame, et on admettra qu'il s'agit d'une problématique très ciblée. Le site de Santé Canada présente un bon résumé des allégations typiques contre l'aspartame, si vous désirez en savoir plus. Au net, il y a pire comme choix d'édulcorant. Personnellement, je continue à préférer le bon vieux dextrose.
L'aspartame est l'un des édulcorants utilisés afin de réduire l'apport calorique. Cet agent sucrant est chimiquement plus près des protéines que du sucre. En effet, c'est un agencement de deux acides aminés (dipeptide), soit la phénylalanine et l'acide aspartique. Une légère modification chimique (méthylation) est apporté à la partie phénylalanine. Cet modification fait en sorte que lorsque l'aspartame est digérée, en plus de l'acide aspartique et de la phénylalanine, du méthanol est libéré. C'est cela qui a mainte fois attisé des spéculations sur l'innocuité de l'aspartame. Notons que la quantité de méthanol est extrêmement faible (pour chaque gramme d'aspartame consommée, 0,11 gramme de méthanol devra être métabolisé), tout comme les dosages typiques d'aspartame, étant donné son grand pouvoir sucrant (200 fois le sucre). Cependant, ce méthanol étant relâché durant la digestion plutôt qu'absorbé au début, comparé sa toxicité à celle des jus de fruits (qui contiennent aussi de faibles doses de méthanol) me semble peut-être un peu simpliste.
Après une revue des opinions des agences règlementaires de plusieurs pays, force est de constater que les rumeurs de danger sur ce produit semblent toutes basées sur des études mal analysées ou hautement constestables. L'autorité européenne de sécurité des aliments étudie présentement un lien entre la consommation d'aspartame et les risques d'accouchement prématuré. C'est la seule étude présentement en cours sur l'aspartame, et on admettra qu'il s'agit d'une problématique très ciblée. Le site de Santé Canada présente un bon résumé des allégations typiques contre l'aspartame, si vous désirez en savoir plus. Au net, il y a pire comme choix d'édulcorant. Personnellement, je continue à préférer le bon vieux dextrose.
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