Petit détour aujourd'hui pour aborder un sujet de consommation que je trouve très important. La désuétude planifiée, c'est faire un produit en s'assurant que le consommateur devra en racheter un. Les exemples sont multiples, et ce principe est antithétique à une consommation faite dans une optique de développement durable.
Quelques exemples :
Quelques exemples :
- La mode vestimentaire. Donne l'impression qu'un vêtement n'est plus utilisable bien avant qu'il soit usé ou vraiment défraîchi, en faisant des changements mineurs.
- Dans l'électronique, on le voit bien avec les i-trucs, par exemple. Les changements sont mineurs entre les versions (ou alors on a l'impression que quelques chose d'évident avait délibérément été oublié dans la version précédente), dans le seul but d'entraîner un renouvellement des achats.
- Dans les électroménagers, la durée de vie réduite des électroménagers récents permet d'entretenir un rythme de remplacement au 5-6 ans, plutôt qu'au 10-15 ans d'auparavant.
Tout cela permet de faire rouler l'économie. Ce qui n'est pas une mauvaise chose en soit. Le problème, c'est que dans la plupart des exemples que l'on pourrait sortir, chaque nouveau produit exige l'extraction de nouvelles matières et on devra disposer de l'ancien modèle.
Ce modèle économique est selon moi un cul-de-sac. L'extraction de matières premières non-renouvelables (les métaux, par exemple) ne peut être faite indéfiniment. La clef du problème, est que les producteurs de biens ne sont pas impliqués dans le reste de la vie de leur produit. Lorsque le manufacturier de sécheuse devra s'occuper de la démonter en fin de vie, il sera peut-être plus intéressé à faire quelque chose qui se répare, qui peut être mis-à-jour. L'Union européenne a adoptée une mesure en ce sens pour l'électronique. On peut espérer que ce n'est que le début.
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