Sans phosphate et biodégradable. On voit ça si souvent que pour plusieurs, ces deux aspects sont reliés. Or, le problème du phosphate n'est pas qu'il ne biodégrade pas (par définition, n'étant pas un composé organique, il n'y a rien à dégrader), mais qu'il favorise la croissance d'algues dans les lacs. Pour les habitants des villes, cela est généralement de peu d'importance (quoique sachez, Montréalais, que vous payez pour faire extraire de l'eau le phosphate -- en effet, l'usine d'épuration des eaux usées de Rivière-des-Prairies doit se conformer à une norme très basse au niveau du phosphate dans les eaux qu'elle rejette, et qu'elle doit donc les traiter pour en retirer le phosphate.). Si vos eaux usées sont rejetés dans un plan d'eau restreint, toutes les composantes (l'absence de phosphate et la biodégrabilité) prennent tous leur sens et deviennent des caractéristiques essentielles.